CRISE POST ÉLECTORALE EN RÉPUBLIQUE DU BENIN, LA HUITIÈME LÉGISLATURE PRIVÉE DE PATRICE TALON BIENTÔT DANS LA POUBELLE DE LA CEDEAO.
Il y a d’autres dictures qui sont dignes d’envie parce qu’elles nourrissent leurs peuples et rendent ces pays autonomes et indépendants des aides extérieures.
Mais la dictature en cours au Bénin est très sauvage, sévèrement destructrice et mérite une attention très particulière pour sauver les premières victimes qui sont les jeunes et les femmes en particulier et le peuple souverain en général.
Élu à plus de 65% avec espoir et espérance du peuple béninois qui a déjà du pain et recherche du beurre, le Président Patrice droit dans son talon a réussi en trois ans à nous priver l’envie de vivre.
Les béninois sont devenus étrangers dans leur propre pays.
Cent mille emplois par ans promis aux jeunes tend vers cent mille jeunes par an en prison.
Le mandat unique de cinq ans promis au peuple tend favorablement vers le mandat éternel grâce à cette Assemblée Nationale monocolore.
Le respect des droits de l’homme et des principes démocratiques qui jadis était notre dignité, est chausifié par le régime en place.
Pour la première fois dans notre histoire, la CEDEAO consacre spécialement une session à la crise liée à une élection en République du Bénin et au non respect des droits de l’homme.
Ne pas dissoudre dans un très bref délais cette Assemblée Nationale monocolore, illégale et illégitime, une telle bombe issue du sang des innocents est un crime contre l’humanité.
Une telle législature unidirectionnelle au service de ce gouvernement déjà hyper puissant qui trouve du plaisir dans la destruction de notre édifice constitutionnelle, dans la division des filles et fils de ce pays, est très dangereuse pour l’humanité.
Nos dirigeants actuels n’ont aucune notion du dialogue interne.
C’est pourquoi, la CEDEAO doit être ferme dans ses décisions.
Ce n’est ni une ingérence, ni une violation des principes de souveraineté d’un État.
C’est plutôt une assistance solidaire au paisible peuple pris en otage par les ennemis du développement et de la prospérité partagée.
Reprise des élections législatives, libération des prisonniers politique, retour des exilés politique sont les préables du peuple souverain avant tout dialogue interne.
##Narcisse DONADJE