Les histoires de PIB nous endorment pendant que concrètement il n’existe aucun projet d’avenir pour notre pays
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– sur le plan de l’éducation dans notre propre langue avec notre alphabet différent des langues officielles COLONIALES et tout le système d’aliénation’
– sur le plan d’utilisation de notre jeunesse formée ou non dans des projets de construction du pays et non de construction des villas de quelques corrompus. Les routes ne doivent plus être politisées mais leur réfection doit rentrer dans un plan de développement national.
– réformer cette armée de mercenaires formés contre la population civile au profit d’un régime NÉO COLONIAL du général de Gaulle, gangrené par la division ethnique dévastatrice de l’Union des Africains.
– donner un avenir à nos mamans et nos jeunes *et non les corruptions étatiques répandues de pistonnage ou d’avoir quelqu’un avant de bénéficier des droits élémentaires au Togo.
On est fatigué avec l’arriération permanente au sommet de l’État togolais.
Que fait-on des jeunes qui vont à l’école?
Et quel débouché concret attend chaque jeune formé ?
Quel projet le Togo a établi en vue de former sa population ?
D’où l’État togolais trouve-t-il l’argent pour financer sa politique de développement?
Faut-il créer notre propre MONNAIE ou continuer d’emprunter chez nos ennemis pour augmenter la dette et notre soumission à leur dictat ?
Quand deux pays crevards misérables se comparent entre-eux pour voir qui est-ce qui crève le plus, c’est juste à pleurer.
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L’inconscience de soi-disant intellectuels noirs africains me laisse perplexe.
Il nous faut revenir à de vraies définitions des termes que le langage colonial nous inculque et surtout comprendre ce qu’on fait de ces définitions pour le bien de notre population africaine et de sa diaspora.
Je pense que ceux des togolais qui n’arrivent pas à s’offrir un repas par jour de façon fréquente se moquent bien de quel autre pays appauvri de l’Afrique est en avance ou en arrière par rapport à la mafia étatique organisée du Togo.
Nous sommes des pays crevards,
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C’est une prise de conscience quelque soit le lieu où nous africains sommes exilés ou réfugiés.
Seule compte, notre prise de conscience de la situation dramatique dans laquelle tous les noirs africains sont plongés du fait de la complicité de nos aînés et l’ignorance par laquelle l’école coloniale nous a nourri.
Refuser ce fait, nous amènera à se livrer à de fausses analyses de comparaison de chiffres et de niveau de développement sans se poser les vraies questions des enjeux liés à notre parcours depuis 600 ans et plus.
C’est le lieu d’inviter mes frères et soeurs africains à abandonner les débats de convenances intellectuelles et à se poser les vraies questions sur comment sortir du NÉO COLONIALISME (cette bêtise humaine qui organise la vie politique dans nos soi-disant pays, qui ne sont encore que des découpes de partage coloniale de nos terres par les européens).
DEVENONS UNE VÉRITABLE NATION AVANT DE PARLER DE FRONTIÈRES DÉLIMITANT UN PAYS.
Ceci est ma contribution à l’éveil et ce n’est dirigé contre personne en particulier.
VOICI ce que je propose :
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1 – Revenir à l’enseignement scolaire et universitaire dans *nos propres LANGUES endogènes* avec notre propre alphabet différent de l’alphabet latin colonial.
Aucun peuple n’a jamais réussi à se développer dans la langue de son ennemi ou de ses envahisseurs. C’est un suicide identitaire et une disparition programmée.
On fera moins d’illettrés parmi nos populations et on réduirait le coût de l’école de même que sa durée.
Nous pourrons aussi protéger notre patrimoine culturel de l’intrusion facile de tout mafieux étranger par la barrière de la langue.
2 – Lutter pour créer notre propre MONNAIE, car la capacité d’un pays à financer son développement et la justice sociale dépend de sa politique monétaire. Mais si la France plafonne notre développement en nous imposant la quantité de devises dont notre pays peut accéder ou en retenant dans son trésor public français une grande partie de nos devises, nous ne pourrons jamais financer notre développement.
Le franc CFA est d’essence coloniale NAZI de contrôle sur nos politiques et de pillage de l’énergie de nos populations africaines.
Les investisseurs étrangers viennent toujours pour faire du profit sur le dos d’une population appauvrie et jamais pour développer un pays.
Seule la politique sérieuse et planifiée par un pays en se basant sur les compétences et le patriotisme de sa propre population, permet à ce pays de se développer.
Le discours colonial d’abrutissement que répètent les sous-préfets mis à la tête des États africains, contribue à arriérer notre perception des vraies enjeux d’existence.
3 – Protéger nos populations et nos acquis contre les voyoux internationaux qui esclavagisent ou colonialisent ou dominent les régions de la terre en exportant LA DIVISION et LES GUERRES. *Et cette protection passe par la formation d’une armée patriotique et non une armée ethnique ou une armée de mercenaires travaillant pour un groupe d’individus.
Notre ARMÉE doit être réformée et comprendre que notre population n’est pas l’ennemi à abattre comme c’est le cas malheureusement au Togo depuis 56 ans. *Et au final, cette nouvelle armée patriotique doit se doter de son industrie et œuvrer vers son fédéralisme avec les armées du continent africain : seul gage de la protection efficace contre une deuxième colonisation ou une deuxième traitre négrière possible.
Les seuls ennemis de l’Afrique sont aujourd’hui ceux que nous considérons comme des coopérants, alors qu’ils n’ont jamais réparé le mal et les crimes qu’ils ont faits à l’Afrique.
Il ne faut pas rêver, un ennemi ne devient jamais un ami sans se repentir et sans réparer son crime. L’Europe est toujours en guerre contre les noirs, il n’y a que les noirs seuls qui ignorent ce fait
Kodjovi LOKOSSOU