Faure Gnassingbé ou la démocratie aux laideurs affreuses et repoussantes

Si le togolais épris de liberté se refuse de reconnaître que, le Togo serait passer entre temps de la dictature à la démocratie, et semble se convaincre de ce que sous le régime des gnassimgbé, du père Eyadema au fils Faure, le Togo est plutôt passé du mal au pire ; aussi qu’il n’a pas du tout tort ; il faut toutefois reconnaître qu’il est de plus en plus difficile de convaincre l’oppinion internationale de cette réalité, qu’il est temps de changer de paradigmes, d’approches et de méthodes pour achever la lutte pour la reconquête de la souveraineté.

En effet, de 1963 à 2005, les preuves pour dénoncer l’état siège permanent, les violations des droits de l’homme, la mauvaise gouvernance politico-socio-économique, étaient flagrantes et dans l’air partout sur le territoire national, que nul besoin de chercher du matin au soir pour en trouver et obtenir contre le contre la dictature des Gnassimgbé des sanctions ou des décisions contraignantes de la communauté internationale.

Force est de constater que depuis l’avènement de Faure alias « le jeune doyen des chefs d’état de l’Afrique de l’oeust » au pouvoir en 2005, que d’initiatives qui ont permis d’habiller en robe d’agneau, la plus vieille et hideuse « Corée du nord » de l’Afrique, que de crimes subtilement peints en violences légitimes d’état pour soi-disant préserver la paix ou l’ordre publique ou encore une certaine souveraineté, que de lois pour transformer les révoltes populaires en des promenades de santé ou des randonnées…

Et l’exemple le plus récent sur le plan social est de faire, de ce qui n’est qu’un début d’application, pas anodine, mais stratégique de l’article 35 de la constitution togolaise (plébiscitée à 97%), une magnanimité de « l’homme qui ne parle beaucoup »; mais comme tout vrai dictateur ne fait jamais rien au hasard : Rappelons-nous que quelques temps avant le lancement du processus qui va aboutir aux élections communales, les écoles primaires dont la gestion sera du ressort des municipalités étaient devenus gratuits, donc pourquoi pas ne rendrait-il pas gratuits les lycéens qui passeront bientôt sous l’autorité des régions, à l’approche des élections régionales ? 

Pendant que la Constitution de la république togolaise, stipule à son Article 35 que :

_L’État reconnaît le droit à l’éducation des enfants et crée les conditions favorables à cette fin_

_L’école est obligatoire pour les enfants des deux sexes jusqu’à l’âge de 15 ans_

_L’État assure progressivement la gratuité de l’enseignement public._; à chacun de nous, loin de nous réjouir, il reviens de réfléchir déjà sur ce que prépare encore « le chef suprême de la république bananière du Togo ou de Gnassimgbé-Kopé » !

22|08|2021 ~ PAR VINCIO