En général, quoi que l’on dise, l’arrestation et l’emprisonnement d’une FEMME, de surcroît une universitaire, pour un motif hautement politique, a quelque chose de profondément dérangeant.
Qu’une FEMME se rende coupable d’un délit ou d’une infraction du genre abus de confiance envers autrui, escroquerie, vol…et se retrouve en prison en vue d’être moralement et socialement redressée, est compréhensible.
Mais que pour ses opinions politiques, qu’elle s’y retrouve, est discutable d’autant plus qu’il y’a d’autres moyens plus softs et plus souples pour la contrôler et la mettre hors d’état de nuire au besoin.
Mais alors pourquoi doit-on ménager une FEMME alors qu’aucune disposition ne la met au dessus des lois républicaines?
Simplement parce que la FEMME, naturellement, est porteuse de la vie, de l’humanité et en tant que telle et par pure reconnaissance à cette générosité de la nature qui nous donne droit à la vie, nous nous devons de la ménager et même de la mettre au devant de toute chose.
Il me semble que c’est ce que les empires du passé qui ont fait la gloire de l’Afrique et du monde entier, avaient compris en insérant fortement les FEMMES vertueuses dans les schémas de gouvernance avec des résultats indiscutables.
Même dans nos cellules familiales, chacun de nous a la preuve que sans la FEMME, tout s’effondre dans le foyer; elles incarnent de tels atouts et vertus que nous avons le devoir de les ménager et même de les célébrer.
Notre puissance et notre force d’hommes se dissipent naturellement devant la FEMME, sans que celle-ci n’ait besoin de déployer quelque effort que ce soit.
Il y’a donc lieu d’apprendre à retenir ses nerfs quand il s’agit de gérer la FEMME, car d’elle dépend notre existence qui nous donne ensuite droit à tout poste, à tout rang, à toute gloire etc.
En clair, le simple fait que par elle, nous accédons à la vraie et unique richesse qui est ce privilège de compter parmi les vivants et d’aspirer ensuite à grimper les échelons instaurés par la société en vue de s’auto gérer, nous oblige, de bon sens, à vouer un respect absolu à la FEMME qui en détient le secret….
Il faut donc savoir ménager la FEMME quels que soient ses caprices et quoi qu’il arrive! Lui faire du mal, se venger d’elle, la torturer, lui priver de liberté, ressemblent de près à un projet de parricide qui ne dit pas son nom.
Le rat sait que quelles que soient les circonstances, il ne doit jamais fermer le trou qui l’a abrité par le passé, car si lui-même n’en n’aura plus besoin, un de ses semblables pourra s’en servir, un jour ou l’autre.
On peut aussi bien nous pardonner si nous ne savons pas très bien où nous allons, mais oublier d’où nous venons, est bien sûr impardonnable ! C’est ce que la vie sociale nous apprend.
Il y’a donc lieu d’appeler à la libération de Mme Brigitte Adjamagbo, FEMME politique, interpellée à Lomé dans la soirée du samedi 28 novembre.
Luc Abaki