Partout dans le monde, les femmes subissent discriminations et violences. Dans de nombreux États les discriminations sont inscrites tant dans le droit pénal que dans le droit civil relatif au mariage, à l’héritage ou encore à la propriété. Mais même dans les pays où les femmes ont pu obtenir une égalité en droit, celle-ci est souvent illusoire dans la pratique. Dans les instances publiques de décision, les femmes demeurent largement sous-représentées. Les violences à leur égard prospèrent souvent en raison de l’absence de lois adéquates, des obstacles à l’accès des victimes à la justice ou de l’inaction des pouvoirs publics qui tolèrent leur banalisation. L’absence de punition des auteurs de violences contribue à créer une culture d’impunité qui favorise la répétition de ces crimes. Cependant, les femmes ne sont pas seulement victimes. Partout, elles sont les principales actrices de leur propre émancipation.
Face à ce constat, la FIDH a décidé de faire de la protection des droits des femmes l’une de ses priorités. Alertée par ses organisations membres et partenaires, la FIDH :
documente les violations des droits des femmes ;
plaide pour l’abolition de lois discriminatoires et en faveur de l’adoption de textes protecteurs ;
saisit les organes régionaux et internationaux de promotion des droits des femmes des violations qu’elle documente ;
représente des victimes de violences sexuelles devant la justice
Source: Mouvement Mondial des Droits Humains FIDH