DONALD TRUMP EST UN LÂCHE ET UN TRAÎTRE
Lorsque les choses ont mal tourné électoralement pour le guignol, le bouffon de cour, l’histrion que les Amerloques se sont donné comme chef d’État, il s’est mué en matamore, en miles gloriosus des comédies latines, ce soldat fanfaron et poltron qui vante ses exploits guerriers dans des cabarets bien qu’ayant toujours fui le combat en se cachant.
Une fois les résultats proclamés, les bulletins comptés et recomptés, Trump a juré qu’il ne cédera pas le pouvoir sous le prétexte distrayant que le camp démocrate l’aurait volé.
Trump est le visage hideux des États-Unis d’Amérique. Il fait partie de cette minorité de nazillons dont le bagage politique et social est fait de préjugés imbéciles, d’inculture, de racisme, de tares, d’obscurantisme, de médiocrité et de haine de l’Autre. Le monde s’arrête à leur nombril pouacreux d’ignares et de rageux. Les sectaires du Ku Klux Klan, l’avant-garde de l’Amérique fasciste, ont les faveurs de Trump qui a été élevé au biberon du racisme et des préjugés les plus débiles.
Suite aux déclarations de Trump, jurant de ne jamais céder le pouvoir perdu démocratiquement, certaines personnes s’en sont émues et m’ont interpellé à ce sujet. J’ai parié avec eux en leur disant que ce zozo ne faisait que amuser la galerie pour abuser ses supporters qui, naïvement, l’ont cru parce qu’ils ne connaissent pas leur propre pays. Quel aveuglement ! J’ai dit que j’aimerais que ce Trump de merde ait des couilles pour refuser, le 20 janvier 2021, de céder le fauteuil présidentiel le jour de la passation du pouvoir à la Maison Blanche. Car ce jour-là, c’est les menottes aux poignets qu’il serait jeté dans un fourgon du FBI pour la prison la plus proche.
Trump a menti à ses fanatiques et les a trahis honteusement. Il n’a pas les couilles dont il se vantait. Et pourtant, tous les dirigeants républicains qui ont refusé de le suivre dans sa folle aventure, ont été souillés par lui de l’épithète infamante de traîtres.
Le clown, vedette de téléréalité, peut maintenant retourner à ses bouffonneries télévisées face à un public aussi débile que lui.
Trump n’est pas un accident de l’histoire de son pays, c’est une pure fabrication des médias qui ont pris la démocratie en otage en manipulant les masses transformées par eux en troupeaux de moutons, le fameux bétail électoral ! En France, on a vu comment les médias, surtout la télévision, ont propulsé Sarkozy puis Macron à la tête du pays. Ces médias en question appartiennent à leurs copains et coquins milliardaires. La France n’a jamais connu de présidents plus médiocres que ces deux-là.
Le paradoxe dans ces pays démocratiques de vieille date, c’est le faux pluralisme médiatique, véritable véhicule de la pensée unique. Avoir des centaines voire des milliers de médias qui tiennent tous le même discours est un appauvrissement de l’espace public et du paysage médiatique en tant que lieu du discours contradictoire, du débat qui caractérise le pluralisme démocratique. Il suffit de suivre les chaînes de télévision états-uniennes et françaises pour s’en convaincre. Quelle différence y a-t-il en France entre TF1, A2, LCI, CNews, Canal Plus, France 24, etc.? Mêmes journaux télévisés, mêmes films, mêmes jeux infantilisants, mêmes émissions politiques et mêmes animateurs et journalistes qui passent d’une chaîne à l’autre dans un mercato réglé par les réseaux mafieux des pouvoirs de l’argent. C’est le même scénario au pays de Trump.
Face au pouvoir mafieux de l’argent, les sociétés civiles en Occident manquent de vigilance et subissent la dictature des médias au service de la finance internationale et des marchés. La défaite des sociétés civiles est encore plus flagrante quand leurs principaux acteurs sont achetés par l’argent de la corruption. La déliquescence des syndicats n’est pas étrangère à la corruption des leaders syndicaux.
Quand les parlements en sont réduits, en Europe et en Amérique, à voter des lois au profit de la finance et des conglomérats au détriment des peuples, la démocratie est dévoyée et la souveraineté du peuple est devenue une arnaque, car les dés sont pipés à travers les candidats imposés par la machine médiatique infernale. Ces médias manipulateurs et menteurs font croire à leurs victimes, les pauvres électeurs du bétail électoral, qu’elles sont très intelligentes et qu’elles se déterminent en toute indépendance et liberté. Rien de tel que de faire croire à un con qu’il est un génie. Quand ces faits se passent en Chine, en Russie ou en Corée du Nord, l’Occident très chrétien parle de mascarades, de stalinisme, de scores à la soviétique. Avec indignation et ironie. l’Occident n’a pas encore compris que l’absence de goulags n’est pas synonyme de liberté et de démocratie.
Le grand dadais Trump, un brimborion politique, au lieu de construire des ponts entre les peuples, s’est mis à ériger un mur de séparation inspiré par sa xénophobie maladive.
Trump est le produit vénéneux et mythomaniaque d’une démocratie bâtarde qui repose sur des contre-valeurs comme le Dieu Dollar, le racisme quasi institutionnalisé envers les Noirs, les Amérindiens, les Juifs, les Latinos… avec son cortège de ségrégations, de lynchages et du permis de tuer accordé aux flics à l’encontre des Africains-Américains. La police tire d’abord et pose les questions ensuite aux cadavres des Nègres ! Et la justice des petits juges racistes, ennemis de la démocratie, relaxe les assassins blancs en uniformes.Vive l’Amérique championne tout terrain de la démocratie ! Des choses similaires se passent dans nos sordides dictatures africaines dans lesquelles le despote est à lui tout seul l’armée, la justice, les médias, le parlement, l’exécutif, la société civile, le peuple, la tradition, l’histoire, le candidat et l’arbitre des élections frauduleuses, la Constitution, l’ethnie et la nation.
Face aux tyranneaux africains, il n’y a aucune institution crédible, aucun contre-pouvoir. Il n’y a que des salopes mal baisées et à la démarche guindée comme si elles avaient des manches de balais coincés dans le cul, des laquais, des caudataires, des lèche-culs suceurs de bites présidentielles. Pourquoi dans la plupart des pays africains, les présidenticules, les principicules, les ministricules, les préfeticules, les officemars d’opérette, les députaillons de merde, et les myrmidons nommés à la tête des institutions de contre-pouvoir sont les cibles des crachats du bon peuple ? Ils symbolisent la gouvernance sans éthique, l’opportunisme cynique, la négation du droit, la kleptocratie, le parjure permanent et la souillure.
Si, malgré toutes les tares du système politique, les États-Unis ne possédaient pas d’institutions fortes, Trump serait un Mobutu ou un Bokassa (chacun peut compléter la liste)… dont les prisons seraient pleines de prisonniers politiques. Les opposants seraient en exil ou fusillés.
La leçon de l’humiliation des États-Unis infligée par Trump, pour nous Africains, se trouve dans le fait de bâtir des institutions démocratiques avec des démocrates sincères guidés par l’éthique de la loyauté au peuple dans la transparence et la vérité. Les institutions légitimes et crédibles, donc fortes et sous l’empire du droit, ne valent que par ceux qui les dirigent en toute honnêteté et sont sensibles à l’intérêt du peuple reconnu comme leur seul maître.
Les États-Unis ont généré un monstre nommé Trump, le système en produira d’autres. La Constitution, le système électoral et les lois sont archaïques parce que vénérés comme des dogmes depuis des siècles.
Or le dogme interdit tout débat contradictoire, toute remise en cause, le pluralisme véritable et le changement en rapport avec l’évolution de la société, sous peine d’hérésie. En Occident, les hérétiques ont toujours été destinés au bûchers.
Que les Africains qui se délectent des malheurs des États-Unis, s’en inspirent pour aider à briser la lourde chaîne de la prédation politique qui transforme les citoyens en gibiers, faute de droit, de justice et de recours face à l’arbitraire. Toute cette barbarie impunie que des monstres nous infligent, s’explique par le fait que toutes les institutions qui doivent fonder l’état de droit et encadrer la dynamique du développement, sont des coques vides qui sonnent désespérément creux tout comme les crânes vides comme des calebasses évidées des dirigeants de ces institutions. Pauvres types ! Chuiaaa !!!
Ayayi Togoata APEDO-AMAH